Les propriétaires avaient une idée précise de la maison de leurs rêves : une vue plongeante et ouverte sur des champs à perte de vue, une pièce de vie ouverte mais pas trop, une architecture contemporaine...
« Au départ, nous n'étions pas hyper emballés par l'idée de construire avec Thomas & Piron, car nous pensions devoir rester dans certains standards de maisons. Or, nous souhaitions une bâtisse qui réponde à nos critères au millimètre près. Poussé par un oncle, qui avait bâti avec la firme et en était ravi, nous avons finalement pris rendez-vous chez TP. Nous avons immédiatement été rassurés sur la faisabilité de notre projet personnalisé, et conquis par ce qui nous était proposé : une maison sur-mesure, un excellent rapport qualité-prix, des gages de sérieux... »
« PAS SEULEMENT VENDRE UNE MAISON »
Les maîtres d'ouvrage ont été impressionnés par les compétences et l'implication du représentant commercial. « Il nous a directement rassurés quant à la personnalisation totale de notre future habitation. Il ne s'est par ailleurs pas contenté de nous vendre une maison, mais bien de suivre le projet de bout en bout, fort de son expérience et de ses connaissances. Il a tout de suite compris notre concept et a réussi à traduire nos désirs au niveau urbanistique. »
Ainsi, le délégué commercial a-t-il conseillé à ses clients d'opter pour un toit plat sur le volume secondaire (la toiture principale ayant été refusée).
« De la même façon, nous souhaitions des fenêtres horizontales, mais cela posait un problème au niveau urbanistique. Le délégué nous a alors proposé de faire un effort à l'avant avec trois petites fenêtres au lieu de grands bandeaux. Une sorte de concession afin que nous puissions profiter d'un ensemble complètement vitré à l'arrière... Ces subtilités architecturales ont fonctionné car l'urbanisme a obtempéré ! »
« NOUS AVONS RECOMMENCÉ 12 FOIS LES PLANS »
Pointilleux, exigeants, les maîtres d'ouvrage n'ont pas hésité à faire refaire les plans douze fois avant d'en être satisfaits. « La conception des plans a duré une année entière, mais nous n'étions pas pressés par le temps, car nous vivions dans une maison familiale... De plus, nous n'avons rien dû débourser chez TP pendant toute cette période, ce qui est très appréciable. »
Durant l'élaboration des plans, les propriétaires n'ont pas hésité à réaliser des maquettes en carton et à tout vérifier au millimètre près, qu'il s'agisse de la hauteur des fenêtres ou du sens de l'ouverture des portes... « A chaque réunion, nous arrivions avec de nouvelles idées... Nous avons notamment décidé de déplacer les installations techniques de la buanderie vers le garage. De cette façon, la buanderie pouvait être de plus petites dimensions, et la cuisine, plus grande... »
Le couple a également demandé son avis à une amie architecte extérieure au projet. « Elle nous a conseillé de réfléchir à la disposition du mobilier... Mais comme nous venions d'un petit appartement de 50 m², nous ne l'avions pas encore acheté, ce qui compliquait la donne... »
SÉLECTION DES MATÉRIAUX : UN CHOIX CORNÉLIEN !
Les maîtres d'ouvrage se sont rendus en repérage au show-room de Our avant de choisir les matériaux. « Nous ne voulions pas être pris au dépourvu. Nous avons pris des photos, afin de pouvoir réfléchir au calme à la maison. Après le choix définitif, nous avons encore quelquefois changé d'avis, tout en restant dans le même budget. Cela n'a heureusement pas posé problème. »
UN BEL ÉTAGE SUIVANT LES COURBES DU TERRAIN
Le relief en pente du terrain imposait une maison bel étage, dont le concept convenait aux maîtres d'ouvrage. « Grâce à cela, nous n'avons pas dû creuser de caves, ce qui était beaucoup plus économique. Le désavantage d'un bel étage est de devoir porter les courses du rez à la cuisine en gravissant un escalier. Nous avons anticipé cette difficulté, en prévoyant une rampe d'accès de la rue à la buanderie. Lorsque nous avons fait les commissions, nous les rangeons donc sans effort au bon endroit ! »
« CE QUE L'ON VOULAIT, CE QUE L'ON NE VOULAIT PAS »
Lors de la (longue) conception des plans, les maîtres d'ouvrage s'entendaient sur certains points immuables. Le premier impératif était une vaste cuisine lumineuse avec vue sur les champs.
« Nous souhaitions par ailleurs une pièce de vie ouverte, mais pas trop. Nous avons donc érigé un mur partiel entre la cuisine et la salle à manger, dans lequel nous avons prévu une ouverture. Celle-ci permet de conserver une vision sur la nature lorsqu'on dîne, et de rester en contact avec les invités lorsqu'on cuisine. » La pièce en L accueille le salon un peu plus loin. « Pour cet endroit intime, nous souhaitions de la lumière naturelle, mais pas trop, afin de conserver une atmosphère cocoon. Nous avons donc placé un bandeau vitré en hauteur, qui répond parfaitement à notre demande. »
A l'étage, les desideratas des propriétaires étaient simples : pas de mansardes. « Cela aurait impliqué des fenêtres basses qui descendent au sol, ce que nous ne souhaitions pas. »
UNE CONSTRUCTION SUIVIE DE PRÈS
Impliqués jusqu'au bout des ongles, les propriétaires se rendaient sur le chantier quotidiennement. Non seulement pour assister à l'évolution des travaux, « Il est troublant de réaliser que les briques sont posées avant les blocs intérieurs, par exemple », mais aussi pour s'assurer de la bonne gestion du projet. « Cela nous a permis de remonter une fenêtre dans le salon. Nous avons également épinglé un châssis qui était mal ajusté. »
TRUCS ET ASTUCES
Imaginatifs et à l'écoute des conseils qui leur étaient prodigués, les maîtres d'ouvrage ont conçu une maison astucieuse.
« Dans le salon, l'électricien nous a conseillé de faire passer le câblage de la télévision – qui est accrochée au mur - à l'intérieur de la cloison. Le résultat est beaucoup plus pur, avec des câbles complètement invisibles. »
Dans un même esprit, des prises cachées ont été posées dans la salle de bains. « Lorsque je veux me sécher les cheveux, j'ouvre le tiroir, je prends le sèche-cheveux et je le remets en place lorsque j'ai terminé, ni vu ni connu ! », explique Madame.
Dans le salon, les maîtres d'ouvrage ont opté pour un carrelage à effet parquet, pour bénéficier des avantages des deux matériaux, sans les inconvénients (l'esthétisme du bois et l'aspect pratique du carrelage).
Dans la buanderie, enfin, les machines ont été surélevées afin de ménager le dos, et d'installer des rangements au-dessous. « Une astuce repérée chez des amis », sourient les propriétaires.
ALTERNANCE DE COULEURS EN FAÇADE
La maison se caractérise par son volume principal (beige) et son volume secondaire (gris- brun foncé) abritant le salon. Cette partie annexe aux allures de cube est surplombée d'une toiture plate. « Nous avons voulu marquer la différence entre ces deux volumes en optant pour une couleur distincte », explique Madame. L'alternance de toit pentu et de toit plat accentue le contraste entre ces deux parties, tout en rythmant l'architecture du bâtiment.
LES LIGNES DE FORCE
- Les grandes baies vitrées dans la cuisine blanche, faisant miroiter la lumière à l'infini.
- Des pièces entièrement personnalisées, tant d'un point de vue architectural que volumétrique.
- La vue sur les champs depuis la pièce principale. La position couchée dans la chambre des propriétaires offre elle aussi un panorama appréciable sur la nature environnante.
EN CONCLUSIONS...
Une maison contemporaine en pleine nature, qui a su tirer profit de sa position stratégique, au cœur d'un écrin de verdure. La pièce principale alterne luminosité éclatante dans la cuisine, lumière tempérée dans la salle à manger et plus feutrée dans le salon. Tout l'art de gérer ses ouvertures !